Lors du décès d’une personne, il est nécessaire de connaître ses héritiers afin de clôturer la succession.

Ce qui pourrait sembler « chose facile », devient parfois un véritable casse tête et même une épreuve douloureuse.
En effet, l’évolution de notre société nous a amené à plus nous déplacer, à échanger, à changer de partenaire plus souvent, à expérimenter d’autres lieux de vie, à faire des choix parfois douloureux etc…
Il est aussi devenu courant de divorcer, parfois plusieurs fois, d’entretenir des relations extra-conjugale sans lendemain, d’avoir des enfants de plusieurs unions, de vivre des situations conflictuelles avec des mises sous tutelles, ou encore d’avoir des fin de vie difficile et peut-être oublier des chapitres entier de sa vie antérieur.
- Le défunt a pu décéder seul sans régler sa succession
- Le défunt a perdu de vue les membres de sa famille éloignés
- L’identité des héritiers est approximative et sont resté sans adresse
Il est donc nécessaire de retrouver ces héritiers, en Belgique les notaires peuvent retrouver des héritiers jusqu’à la quatrième génération, en France cela sera jusqu’à la septième génération.
Cependant, la personne peut rédiger un testament et il n’y a pas de lien direct entre personnes, on les appelle les légataires.
Le notaire va respecter la loi sur les succession et va rechercher les personnes héritières dans un ordre légal. Et ainsi établir une listes des ayants droits.
Que faire en cas d’incapacité de retrouver les héritiers ?
Le notaire peut désigner un généalogiste successoral, ces derniers vont réaliser un arbre généalogique et investiguer dans le passé généalogique de la personne.
Cette opération a un coup non négligeable qui est un pourcentage de la somme héritée par le ou les héritiers.
Nous pouvons être mandaté à la fois pour retrouver l’héritier disparu, à la fois pour effectuer les démarches administratives afin de débloquer le dossier successoral.

…. tout le monde n’est pas forcément honnête, détournement d’héritage, spoliation d’héritage, détournement d’héritage, abus de faiblesse….
Lors de l’ouverture de la succession, les proches du défunt se rendent compte qu’un ami proche, un voisin, un héritier un peu plus intéressé, une personne de confiance, étaient plus intéressés par la future bourse du défunt que de la bienveillance.
La personne ainsi et dont la situation de solitude rend la personne âgée encore plus vulnérable et l’abus de faiblesse fait partie de l’arsenal de ces personnes.
Généralement, ces personnes s’informent sur l’état patrimonial de leur future victime, il s’occupe de gérer certains documents bancaires, assurances-vie, etc…
Mais le « symptôme » le plus habituel est la mise en place de l’isolement de la personne faible qui entre dans un cercle vicieux, plus elle est isolée et plus elle se confie à ce proche et plus la main mise est forte.
Cette personne malveillante dispose de plus en plus de pouvoir et fait changer des clauses de testament , d’assurances vie, et manipule ainsi la future succession, ne laissant que la part réservataire aux héritiers.
Le patrimoine est ainsi dilapidé et détourné au profit de l’instigateur des faits.
Que ce soit un détournement d’héritage par un tiers ou par un héritier, un vol d’héritage, une spoliation d’héritage ou encore un héritage caché, des recours existent pour les héritiers lésés.
En tant qu’héritier, vous êtes dans votre droit de vous porter partie civile afin d’obtenir réparation du préjudice subi par votre parent avant son décès.